En ce logis d?vast? par la douleur, l'orpheline est seule. Son corps souple et fr?le, qu'affine encore la mince ?toffe noire, s'affaisse sous le poids d'une peine trop lourde. Elle demeure inerte, la pens?e ?teinte. Meurtris par les deux nuits de veill?e fun?bre, br?l?s par tant de pleurs r?pandus, ses grands yeux de pervenche errent sans regard ? travers la pi?ce sombre d?j?, o? flotte cet on ne sait quoi de lugubre qui est comme l'odeur de la...