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Paperback I Gave You All I Had Book

ISBN: 1559705418

ISBN13: 9781559705417

I Gave You All I Had

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Format: Paperback

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Book Overview

An audacious, exuberant novel that follows Cuca Martinez from childhood to motherhood in Cuba, where she fights to survive & be happy in a world on which fortune has consistently failed to smile. This description may be from another edition of this product.

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5 ratings

L'Âme cubaine en danger

C'est avec beaucoup de respect qu'il faut aborder cette oeuvre colossale et viscérale. L'héroïne, la Môme Cuca, quitte sa campagne après la séparation de ses parents pour venir s'installer à La Havane comme domestique. Confinée à une minuscule chambre avec deux jeunes femmes, ce n'est pas sans douleurs qu'elle s'initie à la vie. On ne lui épargne rien : tentative de viol, sodomie de son frère par un pervers, ébats lesbiens, travaux avilissants... Mais Cuca est forte même quand l'homme de sa vie doit fuir aux États-Unis à cause de ses activités mafieuses. Elle ne conserve de lui que l'enfant qu'elle porte et un billet de un dollar, lequel sert de fil conducteur à un suspense, dont le dénouement réunit le couple un bref instant après trente ans de séparation. À travers Cuca, l'auteure nous dévoile la femme cubaine qui, devenue adulte, change son univers du tout au tout . «C'est le début de son traumatisme féminin.» Elle devient malgré elle une proie qui s'exécute sur un rythme sensuel. Il ne faut pas croire qu'elle demeure résignée à l'image que l'on s'en fait. Cuca et ses amies forment une confrérie puissante qui partage la devise des Trois Mousquetaires. Elles assument ce qu'elles sont, mais elles sont conscientes du sort que leur réserve Castro. Elles résistent à son rêve de ne faire d'elles que des alliées de la révolution. Elles restent des femmes attentives à autrui et en particulier à leurs enfants. Si la révolution n'a pas réussi à chasser la femme dans les Cubaines, elles n'en ont pas moins cru un certain temps à un monde meilleur sous la houlette soviétique. Mais elles ont vite déchanté quand elles ont réalisé que le régime a élevé la pauvreté au rang des attributs de la dignité humaine. À qui a servi la révolution? À des idéologues qui se moquaient bien de faire mourir une culture. Les Havanaises se sont habituées à vivre ce mensonge de l'égalité et de la fraternité, car, malgré tout, elles aiment passionnément leur pays, son ciel bleu et sa mer déferlante.Cet amour de la terre natale et des siens donnent une oeuvre près des sens. Il ne faut pas être surpris par la gouaillerie dont font preuve ceux qui écrivent avec leur coeur. Pour refroidir ses ardeurs, l'auteure recourt à l'ironie, l'arme des êtres blessés. Si son écriture enflammée et diluvienne peut déplaire, on relève toutefois des éléments bien exploités. Tout le roman est modulé par la musique, conférant ainsi à l'oeuvre une forme poétique qui l'élève au-dessus du débat. Le boléro, la cha-cha-cha, le mambo résonnent aux oreilles du lecteur à qui on fournit des extraits des chansons qui ont accompagné l'histoire de l'âme cubaine. Les odeurs ne manquent pas de se joindre à ce concert charnel pour rappeler ce que fut leur île. On sent les arômes des plats favoris des Cubains dont l'auteure fournit même la recette. Sa nostalgie éveille les sens pour marquer le contraste d'avec les années castristes pour ne pas dire castratrices. Bref, malgré une écriture ballottée par les vents du c

L'âme cubaine en danger

C'est avec beaucoup de modestie qu'il faut aborder cette oeuvre colossale et viscérale dans laquelle l'auteure s'est beaucoup investie. L'héroïne, la Môme Cuca, quitte sa campagne après la séparation de ses parents pour venir s'installer à La Havane comme domestique. À seize ans, on croit que l'on s'affranchit quand on s'envole du nid. La réalité est tout autre. Ce n'est pas sans douleurs qu'elle s'initie à la vie. On ne lui épargne rien : tentative de viol, sodomie de son frère par un pervers, ébats lesbiens, travaux avilissants... Mais Cuca ne désespère pas. Elle attend l'amour huit ans avant de se retrouver dans les bras de l'homme qu'elle aime, mais juste le temps de devenir enceinte avant qu'il ne fuit aux États-Unis, à l'arrivée de Fidel au pouvoir, à cause de ses activités mafieuses. Elle ne conservera de lui que cet enfant qu'elle porte et un billet de un dollar, lequel sert de fil conducteur à un suspense, dont le dénouement réunit le couple un bref moment après trente ans de séparation. À travers Cuca, l'auteure dévoile la femme cubaine, qui change son univers du tout au tout quand elle devient adulte. «C'est le début de son traumatisme féminin, de son engagement libertaire.» Si la sensualité lui colle à la peau, il ne faut pas croire qu'elle se résigne à l'image que l'on s'en fait. Cuca et ses amies forment une confrérie puissante qui partage la devise des Trois Mousquetaires. Elles assument ce qu'elles sont, mais elles sont conscientes du sort qui leur est réservé. S'il leur arrive de se politiser pour réaliser les rêves de Castro, «l'Extra Taille XXL» comme le désigne l'auteure, elles restent des femmes attentives à autrui et en particulier à leurs enfants comme Cuca, même si sa fille veut la tuer. Si la révolution n'a pas réussi à chasser la femme des Cubaines, elles n'en ont pas moins cru un certain temps à un monde meilleur sous la houlette soviétique. Mais elles ont vite déchanté quand elles ont réalisé que le régime a élevé la pauvreté au rang des attributs de la dignité humaine. À qui a servi la révolution? Pas à la population qui s'est divisée en trois classes étanches : les indigents, les diplo-gens et les dirigeants. Ce beau rêve était celui d'idéologues, qui se moquaient bien de faire mourir une culture. Malgré tout, les Cubains aiment passionnément leur pays, son ciel bleu et sa mer qui déferle au pied des villes. Cet amour de la terre natale et des siens a poussé l'auteure à écrire une oeuvre près des sens. Son écriture est très caractéristique d'un esprit enflammé par son sujet. Il ne faut pas être surpris par la gouaillerie, voire la vulgarité dont font preuve ceux qui écrivent avec leur coeur. Pour refroidir ses ardeurs, elle recourt à l'ironie, l'arme bien connue des êtres blessés. À ce niveau, ce n'est pas une réussite totale. Si cette écriture diluvienne peut déplaire, on relève toutefois des éléments bien exploités. Tout le roman est modulé par la musique, conférant ainsi à l'oeuvre une forme poétique qui l'élève s

EXCELLENT!

I recommend this book for anyone to read. It's heartfelt as well as hilarious and the author's skills are incredible. I felt myself inside of the book and I relate very well with Cuca Martinez. Great Read!

Realista

Aunque la trama de la novela no es muy convincente, la realidad de la vida en Cuba antes, durante y despues del triunfo de la revolucion Castrista a travez de la vida de Cuca Martinez y aquellas personas que se entrelazan con ella. Muy bueno leerlo para aquellos que conocen muy de cerca la verdad que envuelve Cuba, su gente y su regimen.

Ideal para enternecer el alma.

Te cuenta la historia -triste- de una desafortunada mujer que sufre por el amor platonico de quien ella ama y de quien ella espera lo mejor;pero al trancurrir de su vida ella se da cuenta de que el entregar la vida a alguien no es talvez la mejor opcion.
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