" Ceux qui, cherchant branler la foi la r surrection, que l'on avait crue fermement jusqu' ces modernes Sadduc ens, pr tendent que cette esp rance n'appartient point la chair, ont raison de mettre en question la chair de J sus-Christ, et de soutenir ou qu'elle n'existe pas, ou qu'elle est tout autre chose que la chair de l'homme. Ils craignent que s'il est prouv une fois que cette chair est semblable la n tre, il n'en sorte contre eux la pr somption que cette chair, ressuscit e en J sus-Christ, ressuscitera infailliblement dans les hommes. Il faut donc soutenir la r alit de la chair avec les m mes arguments qui servent la renverser. Examinons quelle est la substance corporelle du Seigneur. Quant sa substance spirituelle, tout le monde est d'accord. Il ne s'agit que de sa chair. On dispute de sa v rit , de sa nature, de son existence, de son principe, de ses qualit s. Sa r alit deviendra le gage de notre r surrection. Marcion, voulant nier la chair du Christ, a ni aussi sa naissance: ou, voulant nier sa naissance, a ni galement sa chair, sans doute de peur que la naissance et la chair ne se rendissent t moignage dans leur mutuelle correspondance..."